Depuis quelques décennies, les masques sont tombés : c’est maintenant clairement assumé que les matchs de lutte professionnelle sont scénarisés. Plutôt que d’avoir tué l'intérêt du public, le dévoilement au grand jour de ce secret de polichinelle permet d’apprécier encore plus le travail et le talent des scripteurs et lutteurs, comme Andrew Stott, alias Shayne Hawke, et Benjamin Tull, qui réinventent sans cesse les codes narratifs de cette discipline.