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Là pour rester : Fabien Cloutier nous dit tout sur l’émission

Là pour rester : Fabien Cloutier nous dit tout sur l’émission

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Dès le 22 septembre, Fabien Cloutier racontera l’histoire derrière les icônes culturelles, vestimentaires et alimentaires qui ont marqué le Québec, du Jos Louis au soutien-gorge WonderBra en passant par le jeu Trivial Pursuit et la technologie IMAX, notamment. L’animateur nous en dit plus sur la nouvelle production originale d’Historia et sur ces créations bien de chez nous qui sont définitivement LÀ POUR RESTER!

 

Fabien, l’émission Là pour rester, c’est quoi à vos yeux?

C’est une occasion de découvrir l’histoire d’icônes et de compagnies québécoises. Ces inventions d’ici ont marqué notre imaginaire et, dans bien des cas, font encore partie de notre quotidien. Parfois, on utilise des produits sans même savoir qu’ils ont été créés au Québec. Je vois donc ça comme une bonne façon d’apprendre ou de se rafraîchir la mémoire.

Quel est votre rôle en tant qu’animateur?

Mon but est de rendre tout ça accessible afin que ça donne envie aux gens d’en savoir plus sur des choses dont on peut être fiers et qui ont été conçues pour répondre à un besoin concret. Il s’agissait peut-être d’inventions très simples, mais les idées – et les personnes derrière celles-ci – étaient tellement bonnes qu’elles ont traversé les années.

Est-ce une bonne manière de dépeindre un portrait de la société québécoise d’hier et d’aujourd’hui?

Oui! Par exemple, le contexte après la Deuxième Guerre mondiale et la Révolution tranquille a eu un gros impact sur quelques-unes des compagnies présentées dans l’émission. Avec le temps, ces entreprises se sont démarquées. On découvre aussi l’histoire de produits et marques qui sont arrivés plus tard, comme le Cirque du Soleil. On comprend rapidement que, malgré le manque de moyens, l’inventivité de certaines personnes a fait avancer les choses.

Qu’avez-vous appris au cours du tournage des épisodes?

Beaucoup de choses! Avec nos hivers, je me doutais bien que la souffleuse à neige venait d’ici. Par contre, je ne savais pas que c’est un fermier, qui voulait aller livrer ses récoltes à Montréal et qui arrivait en retard à cause de la neige sur la route, qui a pensé à une telle machine. Eh oui, ce qu’on trouve très simple aujourd’hui et qui fait partie du quotidien des gens dans de nombreux pays nordiques, c’est un fermier québécois qui en a développé le principe de base!

Qu’est-ce qui vous intéressait dans le fait d’animer ce genre de série documentaire?

C’est le genre d’émission que je regarde! Je me dis toujours que, dans mon année de travail, je veux me garder du temps pour participer à des projets dans lesquels on ne s’attend pas nécessairement à me voir ou encore qui m’amènent à travailler avec de nouvelles personnes. Là pour rester répond à ces deux critères! Moi, le bon vieux câble et m’asseoir pour zapper une fois de temps en temps, j’aime ça. Et une série qui me permet d’apprendre des faits historiques sur des grandes compagnies, c’est vraiment le genre d’émission sur laquelle je m’arrête. Là, en plus, c’est une production québécoise qui parle de choses de chez nous. Je ne pouvais pas dire non à ça!

Y a-t-il une invention québécoise qui a marqué votre jeunesse plus qu’une autre?

C’est certain que le Jos Louis fait un peu partie de mon existence depuis toujours! (rires) Il faut dire que je viens de la ville des gâteaux Vachon. Je trouve aussi la chaise Solair assez particulière. Cette chaise, l’espèce de rond en plastique, a vraiment été conçue au Québec. On a fini par croire que ça venait d’ailleurs, tellement c’est devenu populaire dans les motels, sur les terrains de camping, etc. Peut-être qu’à un certain moment, une génération a commencé à trouver ça quétaine. Puis, une autre génération est arrivée et a voulu ravoir ces chaises. On a donc recommencé à en faire. Ensuite, le Cirque du Soleil. C’est une compagnie qu’on a vu grandir. Même si elle appartient aujourd’hui à des étrangers, il y a encore énormément de talents québécois sur ses productions.

Croyez-vous que les générations futures, ici au Québec, pourront créer des trucs aussi fascinants et marquants?

Sûrement! Je pense que cette créativité doit nous animer encore. Qu’est-ce qui fait qu’un peuple a des idées? C’est assez difficile à décrire. Mais j’espère qu’on ne perdra pas cette inventivité. On voit des compagnies qui grandissent et des nouvelles idées qui prennent forme. Je pense qu’à la vitesse à laquelle le monde va, on n’aura pas le choix d’être réactif pour s’adapter le plus rapidement possible et ne pas laisser passer le train. Comme Québécois, ça vaut la peine d’encourager les compagnies qui commencent chez nous. Parfois, on peut être les premiers à participer à l’essor de quelque chose qui va vraiment nous enrichir collectivement.

Pour terminer, quels sont les incontournables québécois qui sont là pour rester dans ta vie?

D’abord, le sirop d’érable! Il y a une cabane à sucre dans ma famille. Pour moi, il y a quelque chose que je veux léguer dans ça. J’apprends à faire mon sirop d’érable. Je suis encore en train d’en apprendre là-dessus, mais je tiens à ce que mes enfants me voient faire et que mes proches participent également à ce savoir-là. Il y a aussi Kanuk. Je crois que c’est une belle compagnie qui a prouvé son savoir-faire en faisant quelque chose de gros. Dans les dernières années, il y a eu un beau renouveau dans l’entreprise et, tout à coup, de nouvelles générations veulent des produits d’ici, avec la qualité d’ici. Et il y a aussi la souffleuse à neige. Je ne dirais pas qu’utiliser cette machine fait partie de mes loisirs, mais passer la souffleuse, ça fait partie de notre ADN!

Découvrez l’histoire de ces icônes québécoises dans Là pour rester, le vendredi 22 h dès le 22 septembre.